Rena Circa le Blanc Le Gardien - Détenteur de l'Incanticon
Messages : 717 Date d'inscription : 20/08/2010 Localisation : Par ci, par là...
Carte d'Identité Race: Humain Appartenance: Agolarions
| Sujet: Deux en un corps pour... le pire ! - Lillie ; Finish Mer 25 Aoû - 1:51 | |
| Lillie Maxwell
« Tu me cherches, tu le trouves !»© Lillie ake Alysson Hannigan | age >> 20 ans Sexe >> Femme Signe Particulier >> Je ne peux pas m'empêcher de tourner une bague autour de mon doigt lorsque je suis stressée... Race >> Diez L'Autre >> Yauri - Mataro Groupe >> Je suis pour le moment une solitaire, mais mon envie d'égalité entre les races me pousse à franchir le pas et à proposer mon admission au Troisième Oeil. Activité Professionnelle >> membre du comité de lecture d'une maison d'édition (souhaite devenir écrivain) Relations >> Livana Chevalier. Malheureusement, je l'ai perdue de vue, et même si je tente de la retrouver, elle ne semble pas faire les mêmes efforts... qui sait, peut-être est-elle morte ?
|
| Face aux Autres >> - Spoiler:
Lillie >> Je suis de petite taille et d’allure agile et légère. Ma beauté n’est certes pas des plus grandes, mais je ne m’en porte pas plus mal ainsi. Mes cheveux roux flamboyants qui me tombent jusqu’aux homoplates sont tantôt bouclés, tantôt raides ; cela dépend de la façon dont je les laisse sécher après les avoir lavés. Mes yeux rieurs couleur des feuilles semblent percer à jour celui que je regarde, alors que ce n’est que l’intensité de mon regard qui fait croire à cela. Lorsque je souris, découvrant mes dents, on peut voir que mes canines sont plus proéminentes que les autres ; cela me donne un air farouche et sauvage que j’apprécie. Mon rire quittant rarement mes lèvres fines, d’un rouge naturel sombre et doux, est d'un ton doux et cristallin. Soit, descendons un peu ; je n’ai pas un long cou, mais il est fin, ce qui a tendance à le rallonger un peu. Mes épaules menues se haussent souvent, emportant avec elles mes cheveux qui leur tombent dessus. J’ai des doigts particulièrement fins ; je possède de jolis seins bien formés, une taille dite « de guêpe » et des hanches rondes et bien faites. Mes jambes ne sont pas longues, mais plutôt bien réparties, de même que mes bras et le reste de mon corps. Oui, j’aime bien ma silhouette élancée et alerte. Je ne me tiens jamais courbée, je suis toujours aux aguets. Je danse avec facilité et rapidité, tout comme je peux me soustraire aux yeux des gens dans la discrétion… malheureusement, je suis aussi très maladroite, ce qui peut me porter un certain préjudice ! Souvent, je tresse à demi mes cheveux, et je porte une robe de velours bleue lors des jours que j’appelle « simples » ou une tunique bleue et un pantalon noir, lors de mes sorties en dehors de la ville, pour faire du camping ou autres. Enfin, je suis agile et rapide dans mes mouvements. Je porte au majeur de la main gauche une chevalière ayant appartenu à mon père, avec ses initiales, VM, et à l’annulaire de la main droite une bague que j’ai obtenue de ma mère. J'ai deux tatouages : un en forme de dragon chinois à l'épaule droite, et un représentant un chat sur un arbre au mollet gauche.
Mataro >> Il mesure approximativement 1m40 de haut pour cinq mètres de long ; en effet, il n'est pas grand. Mais comme tous les Yauris, il ressemble à un canidé ; lui tient plutôt du renard, ou plutôt du mélange entre le renard et le chat... oui, c'est plus un renard félin qu'un renard canidé. Son museau est moins allongé que celui d'un renard normal, et il est assez long et fin, et son agilité n'a d'égales que sa vitesse et l'élégance de ses mouvements. Sa silhouette est fine et alerte, son corps est si souple qu'il paraît jeune. Ses yeux d'ambre percent les formes et les personnes et son museau noir brillant sent toutes les odeurs... Son poil soyeux qui tint du chat angora est noir aux reflets bleus électriques, ses oreilles tenant du berger blanc suisse dans la forme sont plus clairs que le reste de son corps, et ses deux queues longues (elles sont le tiers de ma taille) et très touffues se terminent par un panache blanc immaculé. au bout de ses pattes se trouvent des griffes d'argent courtes mais taillées pour s'enfoncer dans la chair et ne plus la lâcher ! Ses crocs sont longs et fins, mais de ce fait, ils sont fragiles, et c'est pourquoi il ne choisit jamais de t'attaquer à une proie dont il sait qu'elle sera trop forte pour lui. Bien entendu, il parle, au même titre que les autres Eteshis, mais sa voix est nasillarde et presque féminine ; il parvient à me parler directement dans la tête, ou à se servir de moi pour dire des choses "à haute voix". A ce moment, c'est ma voix qu'il utilise. Il parle toujours sur un ton doux et presque suave, sauf lorsqu'il est énervé... |
| Dans ma Tête >> - Spoiler:
Lillie >> Plutôt téméraire sans réfléchir dans toute situation dangereuse qui mérite réflexion, je suis une sanguine, une instinctive qui cherche tout de même à maintenir quelques apparences. Je montre les côtés doux, joyeux et agréables de ma personne, lorsque je me trouve avec quelqu’un : Sensible, à l’écoute, je sait faire plaisir aux autres mais je le fait pour oublier ma propre peine, mon propre malheur. Une fois que je me retrouve seule avec moi-même, mes méninges me perturbent, me provoquent, je me pose éternellement des questions qui resteront évidement sans réponses… je me rends compte de quelle est ma place dans l’univers, c'est-à-dire dans le coin le plus abandonné de l’espace. Hésitant entre la société et la solitude, je tente néanmoins d’avoir une vie avec d’autres, ma terrifiante crainte de me voir abandonné de tout se trouve amplifiée plus que déroutée par les phrases que je me répète continuellement « Je n’ai besoin de rien ni de personne ! ». Bien sur que j’ai besoin de quelqu’un ! A commencer par Mataro, mon cher compagnon en plus d'être l'Eteshi que j'héberge... Respectueuse des règles qui régissent la Nature, je n’enfreins que celles qui régissent les humains ; tu me respectes pas, je te respecte pas non plus. Je ne suis ni orgueilleuse ni avare car partage tout avec celui qui est dans le besoin, mais j’évite le plus possible les contacts avec d’autres, ignorant si c’est par misanthropie ou par peur d’être moi-même rejetée. Véritable boule de nerfs à vif, dès que je vois mon véritable caractère mis à jour, je repousse tout avec brutalité et me renferme sur moi-même, incapable alors de me dévoiler, même si l’on voudrait m’aider. De ce fait, j’apprécie d’autant plus la vie qui m’a été offerte en buvant, chantant et dansant sur des airs que j’aime ! Peu importe si je danse bien ou non !
Mataro >> Comment dire exactement ce qu'est Mataro... à vrai dire, je ne le cerne pas encore très bien, même si cela fait dix longues années que nous partageons le même corps. Il est à la fois mystérieux et disons "foufou" lorsqu'il est en compagnie de personnes qui ne le connaissent pas comme je le connais. Il adore faire du mal ! Il ne se poses aucune question, sur l’avenir ou le passé, ce qui lui donne plus de liberté dans ses actions, ses réflexions. Excellent comédien, habile et rusé, il est capable de se lancer à corps perdu dans une aventure dont il ne saisit même pas la portée, et il sait improviser pour s’en sortir vivant. Non content de ce qu'il est, il cherche constamment à se surpasser et à repousser ses limites. Il ne cherche généralement qu'à rire et à profiter de la stupidité des êtres qui l'entourent. Tout ce qu'il fait consiste souvent à nuire à autrui. Dans son fort intérieur, il n’est pas si mauvais. J'ai su lui faire partager des joies qui ne sont pas tirées d’un malheur quelconque, comme il m'a appris à me venger et à suivre mon instinct. Son côté sauvage me préserve du reste du monde. Il est comme mon ange gardien. Un ange de la mort. Il n’aime et ne vit que pour la violence, le sang, les cris de souffrance et la mort. Enfin, pas seulement pour ça mais disons qu'il aime beaucoup ! Au fond, il est sans scrupules et on pourrait croire que son orgueil n’a pas de limites. Il est comme moi, ne pense qu’à se protéger de ce monde si réel et où les fleurs bleues ont disparu.
Nous vivons tous deux dans un univers de rêve au quotidien. Enfin, nous avons tous deux des points communs : curieux de tout, nous n’hésitons pas à utiliser tous les moyens possibles pour savoir bien des choses sur tout ce qui nous entoure ; nous ne connaissons ni la lâcheté, ni l’avarice ; courageux, voire téméraires, nous fonçons tête baissée lorsqu’il y a source de montée d’adrénaline ! Têtus comme des ânes, solitaires comme des loups, froids comme du marbre. Nous sommes, Mataro et moi, aussi déformés d’esprit. Nous allons bien ensemble. Peut-être que c’est pour cela que nous partageons ce même corps.
|
| Défauts et Qualités >> - Spoiler:
Lillie >> Pour ce qui est de mes qualités : à l'écoute de celui qui est dans le besoin, je n'hésite à pas à mettre de temps à autres ma propre personne en péril pour aider qui est en danger... je suis aussi très présente quand il s'agit de défendre la veuve et l'orphelin, et je suis particulièrement travailleuse. Pour ce qui est de mes défauts : Solitaire, renfermée, je suis strictement incapable de me dévoiler à quelqu’un, même si cette personne fait partie de ma propre famille, et au contraire, je suis trop bavarde sur ma vie privée en compagnie de personne que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam.
Mataro >> Pour ce qui est de ses qualités : Bien que ça soit aussi pour sauver sa peau, Mataro n'hésite pas à faire tout son possible pour me protéger de ce qu'il pense être mauvais pour moi. Il est aventureux et son hyperactivité fait que je ne m'ennuie jamais ; de plus, même si pour lui comme pour moi, cette vie à deux est comme un fardeau, il a toujours le mot gentil pour moi et me soutient dans mes projets. Pour ce qui est de ses défauts : Il a un esprit de contradiction par excellence ! Ca a le don de m'énerver, et il utilise souvent cela pour me mettre hors de moi. Trop festif, il dirige parfois mes gestes contre ma volonté... Il aime faire du mal gratuitement et enfin, il cherche toujours à avoir le dernier mot ! |
| Aptitudes >> - Spoiler:
Mataro - puisque je n'ai strictement aucun pouvoir - est capable de faire bien des choses étranges et... bref ! - Il peut faire apparaître des orages même là où il n'y en a jamais eu ! En un instant, une belle journée fait place à un déluge d'enfer, les nuages s'amoncellent, le vent se déchaîne, les éclairs pleuvent comme l'eau à verse, le tonnerre rugit, et c'est seulement s'il le décide que tout cela disparaît. Mais le problème de Mataro, c'est qu'il n'aime pas le beau temps... - Bien entendu, créer des orages disons tempérés, c'est une chose, et ça serait trop beau s'il n'y avait que cela. Mais Mataro n'aime ni le soleil ni le climat chaud... il se trouve qu'il est aussi capable de manipuler la glace ; ah ça ! Si vous voulez qu'il neige à Noël, demandez-lui, il sera ravi de s'exécuter pour vous ; de même, si jamais votre frigo vous lâche, ou si vous n'avez plus de glaçon pour vos verres d'apéritif... bon, d'accord, il n'irait pas jusque là mais il en est capable ! Il fait tomber la grêle, il fait geler votre piscine la nuit, même en été, il fait pousser des stalactites, il glace le sol, il fait tomber des tempêtes de neige... Bonne chance s'il ne vous aime pas !
|
| Ma Vie >>- Spoiler:
Je suis née au cœur de l'Amérique profonde, avec mes parents, mon oncle et ma tente de la famille de ma mère, ainsi que ma cousine Livana comme belle famille. J’ai appris le français, l’anglais, la mécanique et le dessin ainsi que l'écriture. A mes 10 ans, quelques jours avant que se réveille Mataro, mes parents m’avaient offert un magnifique berger blanc suisse en guise de meilleur ami, Spam. Au fur et à mesure que les années passaient, j'ai trouvé de nouveaux compagnons à Spam, des chats : Salem, une véritable petite panthère noire aux yeux dorés ; Pépou, un gros mâle roux ; Bulle, une jolie petite femelle beige aux yeux bleus ; et Fureur, un chat blanc comme la neige mais qui, depuis qu'il est petit, enchaîne les bêtises et les accès de colère contre moi si je ne m'occupe pas de lui... bref ! Auparavant, il y avait aussi eut Chuck, un huskie magnifique, mais il mourut d'empoisonnement dans mes pauvres petits bras incapables de le sauver... Puis il fallut bien que je grandisse avec, dans mon cœur, cette profonde déchirure, la première d’une longue série. Et si on parlait de Mat' ? Oui, en effet, quelques jours donc après mon anniversaire, Mataro m'est apparu. En rêve tout d'abord. Enfin, c'est ce que je croyais. Tout la nuit, je m'étais sentie animale, sauvage, libre comme l'air, puissante comme un volcan ! Je me sentais bien. Le matin, je m'étais réveillée avec une envie de recommencer... Puis cette voix s'était élevée dans ma tête. Une voix sombre et grave. _ Salut. _ euh... salut. _ Tu es Lillie, je te connais depuis longtemps tu sais. _ Ah bon ? _ Je m'appelle Mataro. Retiens bien ça parce qu'on va partager ce corps toi et moi... Ce fut le seul échange que nous eûmes ce jour-là. La nuit, Mataro m'emmenait loin du monde banal que je connaissais si bien, et le jour, allant à l'école, je lui apprenais plus de choses sur ma planète. C'est ainsi que nous avons appris à nous connaître, à nous aimer... - Adolescence et passage à l’âge adulte
J’associe mon passage à l’adolescence au jour où, pour la première fois de ma vie, j’ai embrassé un garçon. C’était celui que je considérais comme mon frère le plus proche. Nous avions tout juste cinq jours d’écart, et nous avions grandi en jumeaux. Il s’appelait Allan. La veille de mes douze ans, nous étions étendus dans la neige qui recouvrait tout le paysage, au pied d’un gros et vieil arbre au tronc gris. Et tandis que je lui racontais ce que je voulais faire plus grande en regardant des corbeaux jacassant entre eux, j’avais l’impression qu’il ne m’écoutait pas. Alors je m’arrêtais. J’ignore le nombre de minutes qui défilèrent sans qu’aucun de nous deux ne bouge, mais je sais que lorsque le premier de nous deux leva les yeux vers les corbeaux oubliés, ces derniers n’étaient plus là. _ Tu sais, m’a-t-il dit, quand on sera grands, je me marierai avec toi. [b]_ C’est ça oui, répondis-je en riant aux éclats. Il me lança un regard vexé avant de le détourner et de croiser les bras, signe qu’il boudait. _ C’est très sérieux. On se mariera tous les deux, et on aura plein d’enfants. Et on vivra dans la nature. Je ne savais que répondre, et je le regardais en réfléchissant à ce que je pourrais dire, mais je restais muette… il me regarda à nouveau, et me donna un baiser. Puis comme si cela avait été un appel, il se leva d’un bond et s’en fut jusqu’à notre cabane que nous nous étions construite dans les bois derrière chez moi. Mon adolescence fut un chemin d’embûches et de nouvelles rencontres. Puis Allan m'abandonna à mon triste sort. Un accident bête et méchant, un accident de voiture. Alla fut renversé alors qu'on allait à l'école. Il ne s'en sortit pas... Bien que je ne lui eu rien dit, à cette époque, je pensais aussi que nous nous marierions et allions avoir des enfants... ce fut vers mes quatorze ans que tout le reste de ma vie fut chamboulé : Je regardais un film avec mes parents, quand j'ai eu une violente quinte de toux. Il fallait que j'aille aux toilettes, je sentais que j'avais envie de vomir ! Mataro s'adressa à moi comme il le faisait si souvent ; mais cette fois, c'était pour me dire que je devais sortir. _ Sortir ? Pouquoi ? _ Parce que tu es poursuivie. _ Moi ?_ Toi... C'est moi qui t'ai donné envie de vomir. Tu dois me laisser prendre ta place. _ Tu peux faire ça ? _ Bien sur ! Il éclata de rire et tandis que je sortais de la maison, je me sentis aspirée. Arrivant dans une pièce qui ressemblait à un bureau. Des tas de posters accrochés au mur ; un fauteuil en cuir noir face à une vitre d'où je voyais ce qui entourait Mataro, et des hauts parleurs d'où j'entendais tout ce qu'il entendais. Mes autres sens étaient annihilés. Tant mieux dans un sens... Je n'avais pas la moindre envie de sentir son poil canin ! Sur le bureau se trouvaient des feuilles, des crayons, et un téléphone. Mat' me dit que le téléphone servirait à lui parler. La porte était verrouillée. Il suffirait d'un instant d'inattention de l'Eteshi pour que je l'ouvre et que cela me permette de reprendre le contrôle... Une fois en parfaite possession de notre corps, il s'enfuît dans la ruelle assombrie par la nuit tombée, jusqu'à l'East River. Là, je me souviens que la fenêtre se ferma et que je me réveillai quelques heures plus tard, dans mon lit, le bras dans le plâtre. Je ne me souviens de rien et Mataro n'a jamais voulu me dire ce qu'il était arrivé. Bien sur, j'ai déménagé il y a pas mal de temps, trouvé un appartement au centre de New York ainsi que du travail : en effet, je suis membre d'un comité de lecture dans une maison d'édition... et de temps à autres, je laisse se promener mes chers petits compagnons... et de temps à autres, je pars loin de la ville, pour que Mataro puisse m'emmener à travers les espaces merveilleux environnants... Et pendant ce temps, je tente de cacher à tous Mataro, mon côté Eteshi... ce qui n'est pas chose facile, car je soupçonne ma cousine Livana d'être comme moi, sinon elle se serait manifestée... |
Dernière édition par Lillie Maxwell le Lun 11 Oct - 9:32, édité 9 fois | |
|