LA MONTRE et autres...
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 Kate Banks

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Kate Banks Empty
MessageSujet: Kate Banks   Kate Banks I_icon_minitimeDim 24 Oct - 3:19

Kate
Banks

    « La vie, c'est comme une histoire. Sauf qu'elle ne finit que rarement bien. »
    © Kate
    Kate Banks 778859avmeganfoxp7
    aka Megan Fox
      age >> 25 ans
      Sexe >> Femme
      Signe Particulier >> Sourit quand est en colère.... et ça fait peur.
      Race >> Diez
      Groupe >> Solitaire, ancienne Calibre.
      L'Autre >> Deka ; Dahnrok
      Activité Professionnelle >> Océanologue et écrivain


    Kate Banks Hande
      « Écrire... c’est tout ce qu’il me reste au bord de la folie que je vois prête à m’engloutir dès l’instant où j’ouvre les yeux, le matin. J’ai besoin de coucher sur le papier qui je suis, ce qu’il est, ce que j’ai vécu, ce que ressens, tout ce que je pense, pour être sûre de ne pas me perdre... de ne pas oublier... et de rester moi-même. »

      Extrait du journal de Kate Banks, Juin 2110.

    Kate Banks Hande
      Face aux Autres >>

      « Cela faisait longtemps que je ne m’étais plus vue dans un miroir... trop longtemps que je n’en ai plus eu le courage, à vrai dire. Je me suis à peine reconnue, ce matin... Il est tellement présent et le combat que je mène contre son influence est devenu si perpétuel que parfois j’ai l’impression de ne plus avoir d’enveloppe humaine... et observer de mes propres yeux mon apparence réelle m’a donné le sentiment effarant d’être face à une inconnue...

      Planter mon regard dans celui de mon reflet, d’un bleu si sombre qu’il en semble noir, me donne toujours la curieuse impression de le voir. Je déteste cela, presque autant que je le déteste, lui, mais je me suis efforcée de soutenir le tranchant de mes propres yeux.

      Je dois admettre que je n’ai pas résisté longtemps, et j’ai très vite parcouru le reste de ma silhouette pour me persuader que je restais celle que j’ai toujours été... Mais même cette certitude m’est interdite, finalement, je l’ai vite constaté : je faisais face à une jeune femme de taille moyenne qui au premier abord semblait... normale... mais il y avait quelque chose de trop animal dans son maintien droit et fier, une sauvagerie suave intensifiée par l’obscurité de son regard qui assombrissait les traits fins de son visage à l'expression subtilement moqueuse. Il n’y avait que la finesse de sa silhouette bien proportionnée et sobrement vêtue qui ne semblait pas trop étrange... pas trop.

      Ai-je toujours été ainsi ? A-t-on toujours pu lire dans mes geste cette sourde vigilance, cette violente solitude... ? Non... Non, car elles ne m’appartiennent pas. C’est son esprit qui empoisonne mon corps et mes perceptions, ce n’est pas moi !

      Malgré mes protestations, je sais que je ne fais pas grand chose pour améliorer mon apparence. Depuis mon plus jeune âge, j’ai abandonné la bataille acharnée que me menaient mes cheveux, qui ont toujours eu de furieuses tendances à l’indiscipline la plus totale. À présent ils courent allègrement le long de mon dos en une cascade de mèches noires et... folles. Presque autant que moi.

      À mesure que j’écris, je perçois son amusement devant mes maigres tentatives pour éclaircir mon propre esprit, et c’est son apparence qui s’impose peu à peu à moi. Je m’accroche aux moindres détails de mon propre physique, mais l’image qui se dessine peu à peu dans mon esprit est la sienne.

      Comment pourrais-je donc décrire cet être qui... m’habite ? Cette simple idée me dégoutte mais je n’ai pas le choix et j’ai même fini par m’habituer à cette étrange notion... Comme quoi, on peut s’habituer à tout...

      Il s’appelle Dahnrok... je me souviens encore du jour où il m’a appris son nom, et son existence par la même occasion...

      Dès que j'avais été prête à l'écouter, ce qui avait pris du temps, il m’avait dit être un deka. Je n’avais pas la moindre idée de ce qu’était un deka à cette époque, et il m’avait montré qui il était en une projection mentale dans laquelle il n’avait placé aucune délicatesse. J’avais manqué de peu la perte de connaissance mais il m’avait maintenue éveillée et m’avait forcée à regarder ce qu’il était.

      Oh, certes, il ne manquait pas de grâce, ni d’élégance... C’était un félin, et plus exactement un tigre, immense, tout en puissance et en souplesse. Il était jeune, et il l’est encore, du moins pour un membre de sa race, et ses rayures étaient très nettement dessinées sur le roux flamboyant de son plumage. Ses crocs étaient à la mesure de sa taille et de sa dangerosité : imposants, et terriblement effilés. Je me souviens que son regard flottant à la frontière de mon esprit m’avait hypnotisée pendant de longues minutes : d’un jaune-vert flamboyant, il semblait transpercer tout ce sur quoi il se posait de son indifférence...

      Il s’était amusé de ma réaction, d’abord de surprise, puis d’horreur lorsque j’avais compris ce que signifiait son existence...

      Toujours sous forme d’images et de concepts mentaux, il avait montré les crocs et les plumes qui le couvraient s’étaient hérissées, multipliant facilement sa taille par deux...

      Intimidation facile, mais qui avait été plus qu’efficaces : j’avais été... terrifiée... »

      Extrait du journal de Kate Banks, juin 2110.

    Kate Banks Hande
      Dans ma Tête >>

      « Savoir qui je suis est plus délicat, bien plus délicat que savoir à quoi je ressemble. Je n’ai pas d’image sur laquelle me reposer, simplement mon propre esprit et je dois dire que ce n’est plus vraiment une référence.

      Lorsque j’étais encore enfant et insouciante, j’étais quelqu’un que la vie émerveillait. Encore aujourd’hui, j’ai gardé cette âme que je nommerais « l’âme d’artiste », cette façon de voir les détails même infimes du monde et qui rendent la vie... belle ? Je ne sais plus, à présent, si la vie est vraiment belle, mais quoiqu’il en soit, rien que pour le silence qui se pose sur la Terre certains jours d’hiver, rien que pour le rayon de soleil qui traverse le feuillage d’un arbre et éclaire une route, rien que pour cette même route qui défile sous nos pas, rien que pour la rencontre éphémère de deux regards... elle vaut la peine d’être vécue.

      J’ai toujours aimé les autres, presque naïvement. Ces parfaits inconnus que l’on croise et dont on partage la vie pour une fraction de seconde, m’ont toujours emplie de curiosité. Je crois que c’est pour cela que j’ai commencé à écrire. J’essayais d’imaginer la raison du sourire énigmatique d’un enfant, de comprendre pourquoi cette femme était inquiète... Construire des histoires à partir de fibres de réalité mêlées aux fibres de mon imagination... J’ai voulu en faire mon métier très jeune, déjà...

      J’aimais ma famille, j’aimais mes amis. J’ai toujours été trop sensible, je me suis trop attachée à ceux qui m’entouraient et la méfiance dans laquelle nous vivions m'a poussé à vouloir offrir ma confiance, parfois trop facilement... et pourtant je ne peux pas regretter ces liens qui m’unissaient à eux. J’ai conservé en moi tous ces souvenirs, très précieusement, à l’abri de la contamination qu’impose peu à peu Dahnrok à ma vie.

      Je suis d’un naturel mélancolique et j’aime assombrir ma propre bonne humeur sous une foule de questions et de réflexions... déprimantes. Pour dire vrai, actuellement je n’ai pas trop de mal à être triste et c’est dans ces cas là qu’on se rend compte à quel point on n’a pas assez profité de notre bonheur lorsqu’il était là...

      Mélancolie... Elle en est devenue lassante. Peut-être que n’importe quelle autre personne qui aurait des pensées aussi négatives que les miennes serait déjà morte. Mais pas moi. Je suis trop déterminée à vivre, à survivre, à... tout.

      Oui, la vie a fait de moi une personne prête à tout. Elle m’a peu à peu appris à oublier les remords. Je sais tuer s’il le faut... Et il le faut, trop souvent. J’ai fini par apprendre la haine et la rage, une rage que, lorsque cela me semble indispensable, je laisse s’emparer de moi pour ne faire de mon esprit fondamentalement créatif plus qu’une ombre de violence destructrice.

      Mes convictions, mes colères, dont la légitimité me semblait évidente, m’ont menée sur des routes parfois sanglantes... et maintenant que tout ce que je croyais certain est devenu incertitude, je ne sais plus où je vais.

      Je voudrai fuir cette ville, souvent, assouvir la soif de liberté et de découvertes que je ressens depuis si longtemps mais... il ne veut pas me laisser partir. Je ne le comprends pas... A-t-il peur que je me lie d'amitié avec des étrangers, et qu'il ne puisse pas m'en détourner ?

      Comme si mes propres sentiment et ma propre vision du monde n’étaient pas assez compliqués comme ça, il faut encore que Dahn' vienne y ajouter son grain de sel. Et je peux vous assurer que ce n’est pas simplement un petit grain de sel...

      Je n’ai jamais compris pourquoi il m’a choisie. Il déteste le monde entier, me semble-t-il, et ma sociabilité, bien que toute relative, l’exaspère au plus haut point. Il aimerait être seul, toujours seul, au point que je me suis souvent demandée s’il ne voulait pas me tuer. Il essaie désespérément de me convaincre de m’éloigner du reste de monde. Par tous les moyens. En cela peut-être me ressemble-t-il : il possède une détermination féroce lorsqu’il s’agit d’aller là où il le veut. Mais il a tendance à oublier que j’existe, ou à vouloir m’imposer sa vision des choses sans le moindre égard. J’ignore s’il a ne serait-ce qu’une once de respect pour moi mais il se fait un plaisir de se servir de son cynisme absolu, de son intelligence et de sa moquerie... contre moi. Un autre point commun, peut-être ? J’ai cessé de compter le nombre de fois où mon insolence s’est heurtée à son ironie.

      Je dois cependant admettre que sa maîtrise de lui-même est admirable. Il parvient à supporter ma résistance à son influence sans trop protester même lorsque je suis en présence d’une véritable foule. Je ne sais pas comment il fait pour s’enfermer ainsi en lui-même. Il se tait, observe, et ordonne à son sentiment de malaise de disparaître, ou du moins de s’enterrer sous cette indifférence qui semble être la seule chose qu’il ressente lorsqu’on ne le connaît pas...

      Mais le problème, c’est qu’il ne se satisfait pas de ce calme, oh non. Je crois que son esprit est fondamentalement sadique, et qu’il se fait un plaisir de me voir souffrir et de tenter de me dominer. Il y arrive, trop souvent. Et moi, je lutte, sans cesse.

      Pour mon grand malheur, il dispose d’une logique tranchante et d’un talent d’argumentation absolument implacable. Si je l’écoutais, je crois que je haïrais tout et tout le monde, comme lui, tant ses raisonnements sont... infaillibles. Je ne supporte plus son intelligence et la cruauté dont il fait preuve pour me montrer à quel point il a raison...

      Je ne cesse de lui dire qu’il s’est trompé de personne, que je ne lui ressemble en rien et pourtant, en plaçant côte à côte nos descriptions mentales respectives, je me rends compte que je me suis peut-être trompée...

      Je déteste me tromper... presque autant que je le déteste, lui... »

      Extrait du journal de Kate Banks, juillet 2110.


    Kate Banks Hande
      Défauts et Qualités >>

      « Je m’efforce tous les jours d’être le plus honnête possible envers moi-même, pas par réelle grandeur d’âme, mais parce que si je ne fais ne serait-ce qu’un seul faux, si je me mens à moi-même, Dahnrok me remet à ma place et ça n’a rien d’agréable.

      Je sais donc reconnaître mes qualités autant que mes défauts... même si je dois dire qu’actuellement je vois plus de défauts que de qualité... mais peu importe...

      Au niveau de mes qualités Je pourrais ainsi parler, en tout premier lieu, de ma détermination inébranlable à suivre ma route. C’est elle qui me permet de résister à Dahn', et elle qui fait que je suis encore en vie... et que je vais le rester... Bien sûr, cette volonté de tracer mon chemin en dépit de tout et de tous, de faire confiance en mes propres convictions me fait parfois accomplir des actes que je préférerait oublier mais... mais peu importe...

      Mon talent artistique, qui s'exprime quel que soit mon humeur, me sauve de la violence dans laquelle je suis tombée plusieurs fois. Surtout, la créativité à laquelle je suis habituée me permet de me sortir des pires situations.

      J’aimerai pouvoir parler de mon amour pour les autres mais cette dernière qualité a été quelque peu assombrie ces dernières années, à la fois à cause de mes anciens compagnons d'arme qu'à cause de Dahn'. Je n’arrive plus à voir l’être humain ni le monde comme avant. J’hésite de plus en plus souvent entre m’abandonner totalement à la solitude, comme le voudrait Dahn', ou à continuer à vivre normalement en dépit de tout...

      Ces hésitations, ces questions perpétuelles qui tournoient dans mon esprit, ces doutes, forment certainement le tissu de l’un de mes grands défauts : je ne sais pas où je vais, et à cause de cela, je fais... n’importe quoi... ? Oui, n’importe quoi...

      On en vient donc à mon autre problème : je me laisse facilement emporter par ma colère et dans ces cas-là on peut parler d’une totale perte de contrôle. Je crois que... oui, cette violence me fait peur. Je n’irais pas jusqu’à dire que je prend plaisir à tuer, mais ça n’empêche pas que je me demande souvent qui je suis vraiment. Enfin... je me méfie de tout et de tout le monde. Mais ça, c’est Dahnrok qui m’influence...

      Quoiqu’il en soit, cette méfiance exacerbée par la présence de mon cher Eteshi se manifeste tout particulièrement à travers une insolence moqueuse et que nombre de gens pourraient prendre pour une certaine prétention, une insolence qui devient sérieusement désagrable lorsqu’elle se mêle à mon arrogance naturelle mais qui peut être une arme efficace, de temps à autre...

      Que dire d’autre... Rien, serais-je tentée de dire, mais je le sens s’agiter aux frontières de mon esprit... Alors comme ça, tu veux que je parle de toi ? Mais je ne peux rien dire de positif, sur toi !

      Bien, admettons qu’il ait au moins une qualité : son calme absolu en toute situation. Son sang-froid est admirable et il n’agit jamais sur un coup de tête. D’une certaine manière, il me permet de contrôler ma trop grand impulsivité.

      Il est furieusement intelligent aussi, doté d’une capacité extraordinaire à assembler tous les éléments d’une situation pour la clarifier et en déterminer tous les fils qui la constituent. Et il est tout aussi doué pour tisser ces mêmes fils pour aller là où il le désire, et par la même occasion, me plier à sa volonté. ça, j’apprécie nettement moins. Je ne saurais dire si le qualifier de manipulateur serait juste, mais comment nommer quelqu’un qui sait parfaitement mener ceux qui l’entourent par le bout du nez ?

      Autrement, il est... insupportable. Il est quasiment impossible de débattre avec lui, tant il est borné et tant il est sûr de lui. Je n’ai toujours pas compris s’il détestait les autres parce qu’il se sentait supérieur à eux tous, ou bien si au contraire c’était eux qu’il considérait comme supérieurs. Si son irrespect envers toute forme de vie me ferait pencher vers la première hypothèse, il y a des périodes où le dégoût qu’il ressent pour lui-même est si grand que seule la deuxième hypothèse semble envisageable.

      Pour finir, je dirais qu’il n’a aucune notion de moral ou d’éthique, et c’est certainement son plus gros défaut. Il ne respecte rien ni personne, ni lui ni moi, et la cruauté dont il fait souvent preuve ne le dérange en rien. Pire, il trouve cela normal.

      Et dire que je vis avec lui depuis tant d’années... »

      Extrait du journal de Kate Banks, juillet 2110.


    Kate Banks Hande
      Aptitudes >>

      « Je dois admettre que sans lui, je n’aurais pas grand chose d’exceptionnel, ou du moins pas suffisamment pour survivre au monde de fou dans lequel je suis. Oh, bien sûr, à force d’entraînement j’ai fini par être une excellente tireuse mais plus d’une fois, cela ne m’aurait pas été d’une grande utilité et je n’ai dû la vie sauve qu’à ce cher Dahnrok...

      Car lui n’est pas dépourvu de talents, oh que non... En dehors de sa capacité à faire jaillir de l’acier de son propre corps, ce qui, je l’admets, est déjà suffisamment troublant comme ça, il a une affinité toute particulière avec l’univers minéral, quel qu’il soit. J’ignore comment il fait, et à vrai dire je ne suis même pas sûre qu’il le sache lui-même. Il parvient à influencer la structure même de la pierre jusqu’à la désagréger ou même la faire exploser ou imploser.

      Lorsqu’il se concentre suffisamment, il parvient ainsi à provoquer des tremblements de terre d’une violence surprenante par une successions de réactions en chaînes.

      Ce pouvoir minéral a bien des applications dont nous ignorons encore les limites exactes et peut-être est-ce l’un de nos rares accords : le potentiel offert par ce don est immense et vaut vraiment la peine d’être exploité... »

      Extrait du journal de Kate Banks, août 2110.

    Kate Banks Hande
      MaVie >>

      Insouciance :

      Pour certains, l’enfance est un calvaire. Ce n'a pas été pas mon cas.

      Je suis née ici, à New York, cinq ans avant la Chute. Je ne me souviens de cette brève période assombrie par la guerre qu’à travers les livres d’Histoire. Moi, j’ai le sentiment d’avoir toujours connu le monde tel qu’il est aujourd’hui, anormal et dans lequel les apparences dissimulent un nouveau genre de batailles, plus insidieuses... presque honteuses.

      On a très vite pris conscience que l'humanité telle que nous l'avions connue n'existait plus. Nous avions changé, tous. Mais je dois avouer que mes parents ne se sentaient pas particulièrement concernés, et que par conséquent, moi non plus.

      Je menais donc ma petite vie bien tranquillement. J’aimais bien apprendre, et par conséquent, je m’en sortais plutôt bien scolairement parlant. Mon attitude légèrement insolente, déjà à cette époque, m’a parfois attiré quelques ennuis mais je n’avais pas à me plaindre.

      Je n’étais pas une solitaire, mais si j’appréciais la présence de mes amis à mes côtés, j’avais aussi besoin de calme et de silence pour me consacrer à la passion que je me suis très vite découverte... l’écriture. Lorsqu’on est gamin, on écrit tout ce qui nous passe par la tête, ça manque souvent de maturité, il n’empêche qu’à l’âge de onze ans j’esquissais déjà mes premiers pas sur le chemin de cet art qui consistaient en tisser les mots pour en faire une histoire.

      Prise de conscience :

      J’ai commencé à me sentir concernée par les guerres intestines qui brûlaient dans ma ville et sur le reste de la Terre vers l’âge de quinze ans. J’avais entendu parler des trois... races d’êtres humains qui formaient à présent l’humanité et si je n’en savais pas quand chose, j’étais absolument persuadée d’être une kiida. Après tout, les foules d’émotions qui parcouraient mon esprit en hurlant des slogans sans queue ni tête me faisait correspondre à ce qu’on disait des kiidas, et je n’avais rien qui puisse briser cette conviction. J’étais normale, absolument normale, et il était hors de question que je sois habitée par un monstre ou bien encore que je sois insensible...

      Je m’intéressais de plus en plus à l’actualité et ce qu’on y entendait était terrifiant. Combien de fois parlait-on de familles entières assassinées par des créatures incroyables, ou bien des corps atrocement mutilés découvert au fond d’une impasse, ou encore de mystérieux incidents qui causaient la mort de dizaine de parfaits innocents ? Je me persuadais peu à peu que les diez, ces êtres habités par ce qu’on appelait un Eteshi, ne valaient pas mieux que les créatures qui les avaient choisis. Après tout, si ces monstres les choisissaient, c’était bien parce qu’ils leur ressemblaient... non ?

      Mes certitudes se sont vues confirmées par le changement de comportement de certains de mes amis. Ils semblaient d'abord terrifiés jusqu’à devenir violents ou simplement jusqu’à s’habituer à leur nouveau statut et se comporter comme s’ils étaient supérieurs. Un grand nombre d’entre eux, et parmi les plus chers, ont disparu de ma vie. Je ne pouvais plus leur faire confiance, je ne pouvais pas...

      J’avais dix-sept ans lorsque l’accident est arrivé. Ou plutôt, lorsque les accidents sont arrivés. Je vivais encore chez mes parents et m’entendais... comment dire ? Très bien avec le fils de nos voisins, un couple charmant, comme on dit.

      Mais c’est ce que j’appelle un grand choc lorsqu’un matin, la porte des voisins est à dix mètres de son embrasure et que le sang du couple si charmant a servi à repeindre les murs trop propres de la cuisine... et un choc d’autant plus grand lorsque celui que l’on croyait connaître, qui n’est même pas majeur et qu’on aimait a disparu.

      Ma méfiance a commencé à naître à ce moment là. Ainsi que le sentiment d’insécurité. Les diez étaient dangereux et je devenais de plus en plus persuadée qu’il fallait agir...

      La peur a succédé au chagrin, et le chagrin à la rage.

      Autour de moi, des amis sont morts, d’autres ont perdu des proches, et d’autres encore sont devenus fous. Peu à peu, tous les jours, il me semblait entendre un nouvel incident, un nouveau meurtre, une nouvelle horreur. Les diez étaient des monstres... il fallait les faire disparaître si on voulait espérer avoir un jour la paix... Les liros m’importaient peu, ils n’étaient ni pires ni meilleurs que les kiidas mais les diez... je les haïssais.

      Engagement :
      J’avais dix-huit ans, et j’avais entamé des études d’océanologie. L’océan était quelque chose qui me passionnait, tant pour son aspect absolument lunatique que pour les grands mystères qu’il dissimulait encore et qui exaltaient mon imagination. Il me semblait que cette science s’alliait merveilleusement avec ma passion pour l’écriture et je persiste à le croire.

      L’université me plaisait bien. Aucun des amis que je connaissais ne m’y ont suivie, de une parce qu’un grand nombre d’entre eux n’étaient plus là, et de deux parce que l’océanologie était une voie peu commune.

      Il n’empêchait pas que l’ambiance était tout aussi pesante de soupçons et de méfiance que dans le reste de la ville, et je ne pouvais pas oublier ma colère.

      La différence avec le reste du monde, en revanche... c’est que j’y ai rencontré des gens comme moi. Leurs histoires étaient parfois similaires à la mienne... parfois bien pires. J’ai commencé à parler davantage avec eux, et même à les fréquenter davantage. La haine de certains me faisait peur mais c’était la première fois que je découvrais des personnes qui comme moi, ne supportaient plus cette tension perpétuelle qu’on ressentait à ne pas être en sécurité...

      C’est là que j’ai découvert l’existence des Calibres. L’une de mes nouvelles rencontres, un jeune homme plus âgé que moi d’une année et qui se nommait Ian, faisait parti de ce groupe depuis cinq ans. Je me souviens encore de ses paroles...

      « Tu sais, Kate... Je sais que tu veux agir, ça fait longtemps que tu m’en parles. Je connais des gens qui ont cessé de simplement parler, pour agir. J’en fais parti. Et si tu veux... je peux te les présenter. »

      ça a tout simplement commencé ainsi. J’ai rencontré les Calibres et on m’a demandé si j’étais prête à tuer, prête à affronter réellement mes ennemis. J’ai pensé à tous ceux qui étaient morts par la faute des Eteshis et de leurs hôtes.. et j’ai accepté.

      Violence :
      Durant les trois premiers jours, j’avais le sentiment que rien n’avait changé et c’était des plus frustrants. Ian m’avait dit qu’il me préviendrait s’il y avait une réunion des Calibres. Il devait rester prudent : selon lui, des groupes antagonistes aux leurs existaient également et n'étaient pas moins dangereux.

      J’attendais donc un signe de sa part, et l’expectative de pouvoir enfin changer les choses, sans cesse déçue, devenait insupportable. Aussi lorsqu’Ian est venu vers moi, un large sourire aux lèvres, pour me dire que les Calibres avaient décidé de me laisser la chance de faire mes preuves et que, pour cela, j’allais les suivre lors d’une attaque, ai-je été ravie.

      Dire que je n’ai pas eu peur serait un mensonge. J’ai été purement terrifiée, d’autant plus lorsqu’on m’a tendu un revolver, et que nous sommes partis à travers la ville, dissimulés par le voile d’obscurité de la nuit.

      « ça va, Kate ? m’a demandé Ian.
      - Ouais. Juste... je sais pas où on va, j’ai jamais tiré de ma vie et...
      - ...tu as peur... ?
      - Oui. »


      Il avait souri avec beaucoup de gentillesse et avait murmuré :

      « Ne t’inquiète pas. Nous sommes là. Ce n’est jamais simple, au début. Mais après, tu verras, on apprend vite.
      - J’espère. »


      Cette nuit là est restée gravée dans ma mémoire pour les années à venir. Pourtant, ça n’a pas été la pire, mais c’était la première fois que je me heurtais à une telle violence. Les Calibres avaient repéré un couple d’une trentaine d’années qui leur semblaient être des diez. Après enquête, cette supposition s’était avérée vraie et ils avaient décidé de passer à l’attaque.

      J’ai été incapable de tirer ce soir-là et ç’a été avec une certaine révulsion que j’ai observé mes compagnons tuer les deux malheureux. Mes remords ont été étouffés par la féroce résistance qu’ont opposée les deux diez et leurs Eteshis, mais cette nuit-là, j’ai dû choisir. Me battre et suivre mes convictions... ou cesser aussitôt que cela commençait et me terrer, lâchement, histoire d’avoir bien peur toute ma vie.

      Cette nuit-là, j’ai choisi la violence...

      Il est surprenant de voir à quel point on peut s’enfoncer rapidement dans cette violence, dès l’instant où on se sent prêt à l’assumer. Il m’a fallu du temps avant que j’ose appuyer sur la détente. Mais j’avais encore dix-huit ans la première fois que j’ai tué. Ce n’est pas quelque chose qui s’oublie.

      Au début, on se souvient des moindres détails. On compte le nombre de ses victimes. On en rêve, on y pense, sans cesse... Et peu à peu, les regrets s’estompent. On s’habitue à la violence. On s’habitue à la détonation qui met fin à une vie. On s’habitue à viser, soigneusement, et à effacer toutes réflexions pour ne garder que le désir de tuer.

      Désespoir :
      La vie suivait son cours... Je jonglais entre les missions que me confiaient les Calibres, mes études et ma relation avec Ian qui avait évolué jusqu’à passer de simple amitié à réel amour. Cela semble évident, me direz-vous. Comme quoi, la vie est aussi facile à deviner que les histoires, parfois.

      J’ai tissé des liens très forts avec mes nouveaux compagnons d’armes. Le danger rapproche toujours les gens et même si leur cruauté était parfois effrayante, j’ai appris à tous les apprécier... Il me semble que c’était réciproque... à cette époque du moins.

      Je crois que je me sentais... heureuse ? Oui. J’avais trouvé la place qu’il me fallait dans cette nouvelle société, je savais où j’allais, j’avais des amis et quelqu’un que j’aimais. Je n’avais pas à me plaindre...

      ... jusqu’à ce qu’il se manifeste à moi.

      Cela faisait trois sans que j’avais rejoint les Calibres. Nous nous réunissions souvent, même lorsque cela n’était pas nécessaire. Retrouver ceux qui pensaient comme nous nous faisait toujours le plus grand bien et nous prenions plaisir à nous voir en dehors du danger.

      Ce soir là, nous nous étions donc retrouvés comme à notre habitude dans le petit appartement que louait Ian. Nous approchions de la fin de la soirée, et alors que j’étais confortablement blottie dans les bras de Ian, que je m’assoupissais doucement, bercée par la voix de mes amis... la sienne, de voix, a retenti, grave et moqueuse :

      « Bonjour Kate... »

      J’ai sursauté violemment, tirant mon ami du sommeil dans lequel il se laissait emporter. Stupidement, j’ai demandé :

      « Vous avez entendu ça ?
      - Mais qu’est-ce que tu dis, Kate ?
      - Je...»


      Le coeur battant, une peur sourde emplissant peu à peu mes veines à chaque pulsation, je m’efforçais de conserver mon calme.

      « ça fait un choc, n’est-ce pas ? »

      Brutalement, j’ai tourné la tête, ignorant les regards étonnés de mes compagnons.

      « Qui aurait cru que tu serais ton propre ennemi ? poursuivait la voix.
      - Tais-toi... ai-je chuchoté, la peur faisant place à une panique étouffante.
      - Kate ? ça va ? »

      La tête me tournait. Je me suis dégagée des bras de Ian, et vacillante je m’efforçais de rejoindre la sortie. Besoin d’air... besoin de recouvrer mes esprits... je rêvais, je rêvais, il n’y avait pas d’autres possibilités !

      « Que diraient tes chers amis s’ils savaient qui tu étais ?
      - Tais-toi !
      - Que diraient-ils s’ils savaient que tu les as trompés pendant tout ce temps ?
      - Ce n’est pas...
      - Que diraient-ils s’ils savaient que tu es une diez ?
      - TAIS-TOI ! »

      Je n’arrivais pas à me concentrer sur mes amis qui me regardaient, terrifiés. La voix envahissait toutes mes réflexions, et déjà elle reprenait :

      « Cela fait deux ans que je me tais. Deux ans que je t’observe, toi, petite humaine pitoyable qui cherche un sens à sa vie. Je ne me tairai pas aujourd’hui.
      - Qu’est-ce que tu veux ?
      - Sors d’ici. Tes amis sont insupportables. Je veux te parler tranquillement.
      - Mais...
      - Kate ! Putain qu’est-ce qu’il se passe ?

      J’avais le souffle court, la vue brouillée, les oreilles bourdonnantes. Un bref instant, sous l’exclamation de Ian, je suis revenue à moi.

      « Il y a un problème... ai-je tenté d'expliquer.
      - Sors d’ici. Où c’est moi qui vais le faire et ça leur plairait moyennement » continuait le monstre.

      L'idée d'être seule, dehors, avec lui me terrifiait et l'air frais de l'extérieur qui me tentait tellement quelques secondes auparavant m'apparaissait à présent comme un danger mortel.

      « Je ne veux...»

      Douleur. Insupportable, cisaillant une à une la moindre cellule de mon corps. La respiration coupée, je me suis sentie basculer en avant dans une obscurité si impénétrable qu’un bref instant j’ai cru à la mort.

      Puis... je me suis retrouvée dans une pièce étroite, d’à peine trois mètres sur trois, assise sur une chaise, face à un écran qui occupait tout le mur face à moi et sur lequel les images qui défilaient étaient d’un réalisme saisissant. J’ai jeté un oeil inquiet tout autour de moi pour constater que des hauts parleurs recouvraient toutes les parois qui demeuraient libres.

      Ces constatations faîtes, j’ai pris conscience de ce que signifiait la scène.

      « NON !! Laisse-moi sortir !! Ne fais pas ça ! »

      Impitoyable, l’écran m'a montré le visage horrifié puis rageur de mes compagnons. J’entendais leurs hurlements d’incompréhension, leurs appels mais... je n’étais plus là...

      « Libère-moi !! » ai-je encore hurlé avant d’éclater en sanglots.

      Je ne suis même pas sûre qu’il m'entendait. Quoiqu’il en soit, il m’a ignorée et d’un bond, balayant négligemment ceux qui se trouvaient sur sa route, a rejoint la sortie. Les hauts-parleurs me faisaient parvenir ses grognements inhumains et bientôt, l’écran s’assombrit. Nous étions à présent sous le ciel étoilé de cette nuit qui aurait dû être comme les autres.

      Je me suis enfermée dans mon désespoir. Je ne parvenais pas à réaliser ce qu’il se passait, mais je comprenais qu’une ère s’achevait pour moi. Je n'avais jamais été celle que je croyais être...

      J’ignore pendant combien de temps il a couru ainsi à travers les rues paisibles de New York. Quoiqu’il en soit, une fois parvenu dans un lieu qu’il jugeait suffisamment inhabité, l’écran qui me servait d’intermédiaire avec le monde extérieur s’est fissuré et, en un réflexe que j’aurais jugé stupide en tout autre occasion, j’ai bondi à travers l’ouverture...

      Durant une fraction de seconde, je n’ai plus rien entendu, plus rien vu, puis la sensation de l’air froid de l’extérieur a déferlé sur mon corps en un long frisson. Je me suis effondrée, haletante, avec le sentiment d’avoir été tabassée à mort.

      « Nous sommes plus tranquilles ici, tu ne penses pas ?
      - Ta gueule... ai-je craché entre mes dents serrés pour lutter contre la souffrance qui dansait joyeusement au creux de mon corps.
      - Enfin, Kate... a lancé la créature, moqueuse. Sois un peu plus polie... ça serait dommage de gâcher notre rencontre, après tant d’années tu ne crois...
      - Je m’en fous. »

      Il se moquait de moi. Je n’avais jamais ressenti une rage aussi violente contre qui que ce soit avant lui.

      « Je m’appelle Dahnrok. Je suis un deka.
      - Je m’en fous. Dégage.
      - Je ne peux pas. »

      Si je ne prenais pas totalement conscience de ce que j’étais, je me rendais compte de l’horreur de ma situation et c’était un désespoir des plus noirs qui m’étreignait. Avec lenteur, je me suis redressée. J'ai mis quelques secondes à trouver mon équilibre, puis j'ai sorti mon arme de son étui dissimulé au niveau de mon flanc et ai plaqué le canon contre ma tempe.

      « Et si je me tue, tu partiras ? ai-je craché.
      - Je changerai simplement de corps. ça serait dommage.»

      J’ai hésité un bref instant à appuyer sur la détente, rien que pour l’obliger à trouver quelqu’un d’autre. Mais je tenais à la vie, bien trop pour y mettre fin sur un simple coup de tête. Découragée, j’ai laissé tomber mon bras le long de mon corps.

      « Je te remercie, Kate.
      - Ta gueule. »

      Je manquais cruellement de subtilité mais dans ces cas là, ça ne semble jamais très important.

      « Si tu veux un conseil...
      - Je n’en veux pas.
      - ... tu devrais éviter de me parler à haute voix. ça risque d’attirer l’attention.
      - ça serait dommage... » ai-je ironisé sans lui obéir.

      Et soudainement, je me suis rendue compte qu’en l’espace d’une dizaine de minutes, j’avais perdu tous mes amis. J’étais devenue une ennemie, à leurs yeux. J'étais une diez... j'étais un monstre...

      J’ai pleuré toute la nuit.

      Et maintenant... ?
      Et maintenant... maintenant j’essaie de mener une vie à peu près normale malgré sa présence. C’est dur. Voir impossible. Il est prêt à tout pour me montrer à quel point l’humanité est futile, cruelle, stupide et pitoyable. Et ses méthodes sont absolument détestables.

      Me mener droit jusqu’aux Calibres et m’abandonner à ma forme humaine devant eux pour me prouver comme ils oublient vite l’amitié n’est pas une expérience agréable. J’en porte encore les marques. Et ce n’est même pas le pire qu’il m’ait fait subir.

      Il a failli me convaincre plus d’une fois que je ferais mieux d’abandonner tout lien avec la société. Mais je m’accroche.

      J’ai dû changer d’université pour finir mes études et j’ai été embauchée il y a un an de cela dans une équipe de chercheurs qui travaille actuellement sur l’influence des éruptions volcaniques sous-marines sur la vie des profondeurs. J’écris également un livre qui se veut être une simple fiction de notre futur, mais les mots qui le construisent ont beau être d’une violence qui semble exagérée, je me demande souvent si je ne m’approche pas de la réalité qui sera la notre dans quelques temps.

      J’ai perdu tous mes amis appartenant aux Calibres et ils me recherchent de façon particulièrement active. Leur échapper devient difficile, et je serais sûrement déjà morte si Dahn' n’était pas là.

      J’essaie de conserver des liens corrects avec ma famille en leur dissimulant ma véritable nature, et je m’entends bien avec mes collègues de travail. Dahnrok essaie sans cesse de briser les seuls ponts qu’il me reste avec la société, mais je refuse de le laisser faire.

      Je resterai maîtresse de ma vie...

      Extrait de journal de Kate Banks, septembre 2110.

Spoiler:


Dernière édition par Kate Banks le Dim 24 Oct - 5:41, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Kate Banks   Kate Banks I_icon_minitimeDim 24 Oct - 4:46

Waw.. C'est.. long.. xD J'ai pas encore lu l'histoire, mais y a une ligne qui apparemment n'est pas complète dans les qualités et défauts.. "à la fois à cause de mes anciens compagnons d'arme qu'à cause de Dahn'." et ça s'arrête là.. :/

J'éditerai une fois que j'aurai tout bien fini, mais pour l'instant chapeau! J'm'occuperai ensuite de ton avatar si tu peux me passer la ou les images que tu as choisies ^^

EDIT: OMG! J'adore son histoire!!! Je me demandais quand tu en as paré comment tu allais tourner ça mais c'est.. dingue! J'adore!
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MessageSujet: Re: Kate Banks   Kate Banks I_icon_minitimeDim 24 Oct - 6:54

O.O
Tu sais que J'ADORE ton histoire?
Il me FAUT un RP avec toi ^^

Pour ma part, tout est correct, rien à redire!
Dès que Lillie t'aura validée, n'oublie pas de mettre un avatar avec les bonnes dimensions ; )
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MessageSujet: Re: Kate Banks   Kate Banks I_icon_minitimeDim 24 Oct - 7:17

J'vais lui en faire un, donc là-dessus, pas de soucis à avoir Wink
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MessageSujet: Re: Kate Banks   Kate Banks I_icon_minitimeDim 24 Oct - 7:54

Hé hé, merciiiii beaucoup pour vos commentaires à tous les deux... Very Happy ça fait plaisir...

Je veux bien un rp avec toi aussi, Livana ! Very Happy ça peut être marrant vu le caractère de nos persos respectifs... xD Ah voui ça promet... xD

Je tiens à préciser que Lillie m'a aidée à corriger les 2 ou 3 choses qui n'étaient pas totalement cohérentes avec le contexte donc... merci Liilie ! Wink

Pour l'avatar, à la base j'avais prévu de le redimensionner (sur gimp xD rien à voir avec ton "matos" à toi hein Mace ? xD) et éventuellement de le modifier mais si tu veux le faire y a pas de problème je te passerai l'image... ^^

Et sur ce je m'en vais manger parce que... j'ai faiiiiim et que çA sent bon en bas... Very Happy

Hop...
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MessageSujet: Re: Kate Banks   Kate Banks I_icon_minitimeDim 24 Oct - 7:58

Disons que comme tu l'as redimensionnée pour la fiche, la qualité n'est pas bonne.. Et que tu le veuilles ou non, je te ferai au moins un avatar.. Que tu mettras ou non, ça c'est à toi de voir xD
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MessageSujet: Re: Kate Banks   Kate Banks I_icon_minitimeDim 24 Oct - 8:35

Ha ha oui sur la fiche, je me suis contentée de dire au site d'hébergement d'image : "Agrandis le moi !" et il a obéi ! xD

Non mais en fait, moi ça me va tout à fait tout à fait si tu fais parce que je suis très moyennement douée en tout ce qui est infographie, et d'après ce que j'ai cru comprendre tu aimes faire les avatars... et surtout tu les fais bien ! Very Happy Donc moi... ça me va nickel et je dirais même que ça m'arrange et que ça me met encore plus de bonne humeur (sisi c'est possible xD) ! Very Happy

Je disais donc : je te donnerai l'image (qui sera vraisemblablement la même que celle que j'ai actuellement... ^^) et tu feras ce que tu veux avec ! Very Happy

(je voulais faire moi pour pas t'embêtouiller avec ça... xD)



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MessageSujet: Re: Kate Banks   Kate Banks I_icon_minitimeDim 24 Oct - 23:36

Heyyyyyyyyy tout le mooooooondeuh !


Je suis vraiment désolée de vous avoir larguées hier soir, mais j'étais invitée pour les 20 ans d'une amie, et disons que les invitations se sont faites à 18h pour 19h.

Moi j'suis jalouzzzzz ! L'histoire, elle est trop belle ! et pis les descriptions aussi ! Alors j'vais te faire la tête (pour la forme) mais je te...

VALIIIIIIIIIIIIDEUH !

Tu peux aller ICI pour recenser les RPs que tu fais avec les personnes de ton choix... et LA pour noter tes liens et ton foyer ainsi que ce que tu transporte habituellement...

Je vais de ce pas changer ta fifichounette de plaplaçounette ^^^
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MessageSujet: Re: Kate Banks   Kate Banks I_icon_minitimeLun 25 Oct - 8:31

Ouiiiiiii chui validéééééée !! cheers

Merciiiii-euh ! Very Happy mais fais moi pas la tête-euh !!! xD Y a pas de quoi... Wink

Et t'inquiète, attends on va pas t'en vouloir pour çA ! On a tous une vie et pis là c'était un cas de force sur-majeure ! Very Happy J'espère que tu t'es bien amusée ! Very Happy

AAAAAAAH chui de bonne humeur ! cheers

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MessageSujet: Re: Kate Banks   Kate Banks I_icon_minitimeLun 25 Oct - 9:21

Xd on a passé la soirée à se cosplayer et se prendre en photo, on a parlé de plein de choses et je suis rentrée à 3h du matin... avec une jolie crève en prime !
C'était super !
Maintenant, on est parées pour la Japan Expo de Paris samedi ^^^


Hate de RP avec towa ^^^
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MessageSujet: Re: Kate Banks   Kate Banks I_icon_minitime

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